lundi 29 janvier 2007

Split, Dubrovnik : un peu d'histoire...

Dubrovnik

Le charme de Dubrovnik, fondée il y a 1 300 ans, réside dans sa vieille ville (Stari Grad). Places en marbre, rues pavées en pente, hautes maisons, couvents, églises, palais, fontaines et autres musées sont taillés dans la même pierre de couleur claire. Les remparts intacts gardent les automobilistes à distance. Située à l'extrémité sud de la côte adriatique croate, la ville jouit par ailleurs d'un climat agréable et d'une végétation luxuriante. A la suite des bombardements lourds de 1991, elle a subi des restaurations de grande ampleur. Certains prétendent même qu'elle aurait embelli. Dubrovnik possède une superbe promenade piétonnière, la Placa. Elle s'étend de l'arrêt de bus urbain, à l'extérieur de la porte Pile, jusqu'à la tour de l'horloge, à l'autre bout de la ville. En pénétrant par la porte, vous tomberez sur le monastère franciscain dont la pharmacie fonctionne depuis 1391. A extrémité opposée de la Placa se dressent l'église Saint-Blaise, un joli édifice baroque italien, et le palais du Recteur (1441), de style gothique. Transformé en musée, ce dernier abrite des pièces meublées, des peintures baroques et des expositions consacrées à l'histoire. Un marché a lieu le matin juste en face. Les remparts (XIIIe-XVIe siècle), longs de plus de 2 km, larges de 25 m et dotés de seize tours, demeurent en parfait état. Le long du chemin de ronde, vous profiterez d'une vue imprenable. Si vous avez envie de passer un moment à la plage, celles de la ville vous tendent les bras. Toutefois, nous vous conseillons plutôt de rallier en bac l'île de Lokrum. Ce parc national comprend une plage de nudistes, un jardin botanique et un monastère bénédictin en ruine.

Split

Située à 150 km au nord de Dubrovnik, Split est à la fois le cour de la Dalmatie et la plus grande ville croate de la côte adriatique. Elle émerge véritablement au IVe siècle lorsque l'empereur romain Dioclétien y fait construire un palais. Au VIIe siècle, les colons romains de Salona, chassés par les hordes barbares, se réfugient à l'abri de ses murailles. Malgré son développement industriel, Split conserve une vieille ville pleine de charme et une atmosphère "latine". En bref, vous n'aurez pas le loisir de vous ennuyer. Conçu comme une forteresse, l'imposant palais de Dioclétien possédait à l'origine une enceinte de 215 m sur 180 m. Derrière cette muraille, la résidence impériale voisinait avec des temples et un mausolée. On peut encore admirer le vestibule du palais, la cour à colonnade du fort et le temple de Jupiter. Les vestiges du mausolée de Dioclétien ont été transformés en cathédrale. A l'extérieur se tiennent plusieurs bâtiments plus récents, dont l'hôtel de ville du XVe siècle. On pourrait passer des heures à déambuler dans cette partie de la ville, sorte de musée à ciel ouvert au milieu du tumulte de la vie quotidienne. Le musée de la Marine, le plus intéressant de tous, est installé dans une forteresse du XVIIe siècle. Il rassemble des cartes, des photos, des objets et des maquettes. Le musée Archéologique, dont une partie des collections occupe les jardins, mérite aussi le déplacement. La galerie Mestrovic met bien en valeur les ouvres du plus grand sculpteur croate. Difficile de trouver un hébergement car la plupart des hôtels abritent encore des réfugiés. De plus, le système de logement chez l'habitant est plus rare ici.
Vous pouvez rejoindre Split en avion ou en train depuis Zagreb, en bus depuis le reste du pays et en ferry depuis de nombreux ports et certaines îles (Dubrovnik, Hvar, Korcula.).